Publié par CareerBuilder France le 6 mai 2015 dans Problématiques lieu de travail, Etudes, Marché de l’emploi | Pas de commentaire

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Les étudiants en dernière année d’université sont tous en train de se préparer pour le moment le plus important de leur vie : l’obtention de leur diplôme. Certains seront peut-être en cours plus longtemps pour obtenir un diplôme plus poussé, alors que d’autres prendront un peu de temps pour voyager ou essayer de découvrir ce qu’ils veulent faire ensuite.

Ceux qui plongent pour la première fois dans le monde du travail vont se retrouver sur un marché plein d’opportunités : d’après un nouveau sondage de CareerBuilder.fr, 95 % des entreprises françaises ont l’intention de recruter de jeunes diplômés issus de l’université cette année.

Toutefois, même si les employeurs sont prêts à accueillir de jeunes diplômés dans leur entreprise, cela ne sera pas toujours à bras ouverts. Seuls 18 % pensent que ces établissements d’enseignement préparent correctement les étudiants à occuper des postes au sein de leur organisation. Pour plus de la moitié (58 %), l’université préparent les étudiants à "certains rôles, mais pas tous", et 24 % pensent qu’elle ne les prépare pas du tout.

Pas prêts pour le monde réel

Si les étudiants retiennent de nombreuses informations au cours de leur passage à la fac, ce ne sont pas toujours les bonnes informations, d’après les employeurs. Pour 57 % d’entre eux, si les établissements d’enseignement échouent à préparer les étudiants pour le monde du travail, c’est parce qu’ils mettent trop l’accent sur les livres plutôt que sur la connaissance du monde réel. Parmi les autres explications se trouvent :

-        Ne se concentrent pas assez sur les stages, l’expérience pratique et l’apprentissage – 42 %

-        Il me faut des collaborateurs possédant à la fois des compétences techniques et des qualités personnelles – 41 %

-        Aujourd’hui, les postes d’entrée dans mon entreprise sont plus complexes – 19 %

-        La technologie évolue trop rapidement pour que les universités puissent suivre le rythme – 16 %

-        Il n’y a pas assez d’étudiants dans les diplômes dont mon entreprise a besoin – 14 %

A la recherche de qualités personnelles

Si de nombreux étudiants passent du temps avec leurs amis, cette expérience sociale n’améliore pas forcément leurs compétences relationnelles. Interrogés sur les compétences qui manquent selon eux aux jeunes diplômés, 49 % des employeurs citent les qualités relationnelles. Parmi les autres compétences qui manquent aux étudiants fraîchement sortis de la fac se trouvent :

-        Le travail d’équipe : 43 %

-        La capacité à résoudre des problèmes : 38 %

-        La communication écrite : 37 %

-        La communication orale : 35 %

-        La créativité : 31 %

-        La gestion de projet : 23 %

-        La recherche et l’analyse : 23 %

-        Le leadership : 21 %

-        La technique et les ordinateurs : 15 %

-        Les maths : 10 %

Des opportunités sur le pas de la porte

Les employeurs recherchent principalement des jeunes diplômés pour occuper des postes dans les technologies de l’information (31 %) et le service client (26 %). Les candidats qui débarquent sur le marché du travail peuvent aussi tenter leur chance dans le développement commercial (25 %), la finance et la comptabilité (24 %) et les ressources humaines, trois autres domaines qui proposent de nombreuses opportunités.

« Montrez-moi ma fiche de paie »

Les étudiants qui arrivent sur le marché du travail sont sans doute particulièrement impatients à propos d’une chose : leur première fiche de paie. Pour certain, elle sera mieux fournie qu’ils ne le pensaient. 24 % des employeurs ayant l’intention d’embaucher de jeunes diplômés proposeront des salaires à l’embauche plus élevés que l’an dernier. Une majorité des employeurs (55 %), pense que les salaires vont stagner, et 21 % s’attendent à proposer des salaires à l’embauche moins élevés.

Ce qui est encore plus encourageant, c’est que les diplômés ont aussi les moyens de négocier. La plupart des employeurs (70 %) disent être prêts à négocier la rémunération lorsqu’ils ouvrent un poste aux jeunes diplômés.

Plus d’avantages

Les candidats fraîchement diplômés ne devraient pas s’arrêter au salaire lorsqu’ils négocient, car 89 % des employeurs ayant l’intention de recruter de jeunes diplômés acceptent de négocier ou de leur proposer divers avantages. Derrière le salaire, les principaux avantages que les employeurs se disent prêts à négocier sont :

-        Les bonus : 45 %

-        La prise en charge des frais de transport : 43 %

-        Le téléphone portable : 40 %

-        Des horaires flexibles : 30 %

-        Le remboursement des frais de déménagement : 25 %

-        Le télétravail : 24 %

-        La prise en charge de formation supplémentaire : 23 %

-        Davantage de vacances : 9 %

Alors que les étudiants en dernière année reçoivent leur diplôme, un nouveau chapitre de leur vie commence. Les diplômés qui arrivent sur le marché du travail auront des défis à relever, mais dans l’ensemble, ils devraient se retrouver en bonne position pour décrocher un poste qui, avec un peu de chance, se transformera en une carrière à long terme.

 

Image: © Sean De Burca - Shutterstock.com

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