Publié par CareerBuilder FR le 2 mai 2017 dans Tendances technologies RH, Processus de recrutement | Pas de commentaire

blockchain.jpgVous vous souvenez quand on a commencé à parler de recrutement via les réseaux sociaux, que vous avez dit préférer attendre de voir ce que ça donnerait, et que vous avez fini par suivre le mouvement avec un wagon de retard ? Ne commettez pas la même erreur avec la blockchain, qui s’annonce d’ores et déjà comme la prochaine révolution des ressources humaines.

Comment ca marche ?

Un livre de comptes public, voilà de quelle manière les experts définissent la blockchain, ou chaîne de blocs en français. En clair, il s’agit d’une technologie permettant de stocker et de transmettre des données de façon totalement sécurisée et décentralisée. Née avec la monnaie cryptographique bitcoin en 2008, elle a eu le temps de contredire ses détracteurs, qui craignaient les problèmes de sécurité des données, et commence aujourd’hui à s’imposer dans de nombreux domaines. Pourquoi ? Grâce à elle, toute personne participant à un projet par ce biais peut être récompensée à la juste mesure de sa participation.

 

L'application aux ressources humaines

A l’heure où les frontières hiérarchiques ont tendance à devenir de plus en plus floues et où les nouvelles générations fraîchement débarquées sur le marché du travail réclament davantage de projets participatifs et moins de contraintes managériales, l’intérêt d’un tel outil est évident. Les différents projets prennent en effet l’allure d’une communauté à laquelle chacun peut participer en fonction de ses compétences et de ses inspirations, le tout, en étant assuré d’être rétribué de manière équitable.

Quid du recrutement ?

Comme l’explique Jean-Baptiste Audrerie dans son article « Blockchain, le futur grand livre des RH », les applications au monde du recrutement sont nombreuses. Selon lui, la blockchain peut ainsi permettre d’authentifier les interlocuteurs (recruteurs comme candidats), de certifier les expériences et compétences, de délivrer des certificats et diplômes, mais aussi d’obtenir des données de performance de la personne concernée (telles que le nombre de vente ou la satisfaction des clients). Un gain de temps considérable et une façon de réduire le risque d’erreurs : avec toutes ces informations à portée de clic, vous multipliez les chances de trouver la bonne personne.


Une arme à double tranchant

Tout cela ne fonctionne pas qu’à un niveau individuel : de leur côté, les candidats ont eux aussi accès à une foule d’informations sur les employeurs en tant qu’organisations, comme la santé financière de l’entreprise ou son historique. La transparence est ainsi favorisée et, à condition que vous ayez de quoi être fier de tous les détails qui sont révélés, la blockchain pourra aussi faire faire des miracles pour votre marque employeur… ou au contraire vous faire du tort si certains renseignements peu flatteurs remontent à la surface. A vous, dès lors, de vous assurer que cela n’arrive pas en multipliant vos efforts en faveur d’une bonne expérience candidat et du bien-être de vos collaborateurs.

L'exemple ChronoBank

Le projet ChronoBank vise à changer la manière dont on peut trouver du travail en intérim et surtout le système de rétribution. Il s’agit pour les professionnels RH à la recherche de talents pour un temps limité de vendre du travail en intérim par tranche horaire. L’originalité, c’est que les paiements se font en jetons virtuels créés spécialement pour cette initiative : pour payer, l’entreprise doit acheter des jetons à proposer au travailleur, que ce dernier pourra ensuite convertir en euros. Cela devient intéressant pour les deux partis quand la réputation de chaque participant s’affiche clairement sur la plateforme, permettant aux employeurs de voir très vite qui sont les meilleurs talents, et à ceux dont la réputation surpasse celle des autres de négocier leur rémunération à la hausse, leur assurant ainsi une rétribution directement liée à leur efficacité.

 

Image: Shutterstock.com

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