Publié par CareerBuilder France le 31 juillet 2014 dans Etudes, Information de presse | Pas de commentaire

potins au bureauQu’est-ce qui fait perdre le plus de temps aux salariés pendant leurs heures de travail ?
Envoyer des textos, surfer sur le web à des fins personnelles ou encore la pause machine à café (et potins) avec des collègues ?

Une nouvelle étude CareerBuilder identifie les comportements que des salariés eux-mêmes qualifient comme les plus chronophages et contre-productifs pendant leurs heures de travail. Cette étude rapporte également les situations les plus étranges que des salariés ont connu en surprenant leurs collègues de travail dans une situation « inadéquate au bureau ».

Elle démontre sans surprise que l’utilisation des technologies à des fins non professionnelles est l’un des facteurs d’improductivité au travail. Près d’un salarié sur 5 (24%) admet passer, dans une journée classique de travail, au moins une heure au téléphone, emails ou textos pour des raisons privées.

De même, 21% estiment passer une heure voire plus à faire des recherches non professionnelles sur le web (news, photos, Facebook, etc.)


Les 10 plus gros facteurs de perte de productivité.

Les comportements de chacun, les réunions et bien d’autres facteurs freinent la performance. Voici les 10 raisons les plus souvent citées par les personnes sondées en termes de perte de productivité sur le lieu de travail.

10 productivity killers

Les pires situations de salariés pris la main dans le sac.

Les sondés ont également rapporté des situations où ils ont surpris leurs collègues dans des situations pas toujours glorieuses sur le lieu et pendant leurs heures de travail…

- Un salarié qui faisait des bulles de chewing-gum lorsqu’il gelait pour tester si les bulles gelaient ou éclataient.

- Une salariée qui avait apporté son oiseau et s’en occupait au travail.

- Des salariés qui se cachent dans les box pour effrayer leurs collègues.

- Un salarié marié pris sur un site de rencontres, en plein déni alors que la page était toujours ouverte sur son écran.

- Une salariée se rasant les jambes aux toilettes.

- Des salariés qui avaient organisé un match de catch !

- Un salarié endormi mais prétendant qu’il était en prière.

- Une salariée prenant des selfies aux toilettes.

- Un salarié en train d’imprimer un livre entier depuis Internet.

- Une salariée se changeant dans un box.

- Un salarié réchauffant ses pieds nus sous le sèche-mains.

« Reportez vos appels personnels pendant vos pauses »

« Alors que bon nombre de managers considèrent les performances de leurs équipes comme honorables, ils restent vigilants car de petites distractions peuvent engranger d’importantes baisses de productivité, » déclare Rosemary HAEFNER, Vice-Présidente des Ressources Humaines chez CareerBuilder. « Il est important de rester organisé et de prévoir des créneaux de travail avec des deadlines claires. Minimisez les potentielles perturbations et reportez vos appels personnels pendant votre heure de déjeuner ou vos pauses. Cela vous aidera à mieux gérer votre temps de travail et à redynamiser votre journée. »

La riposte des employeurs

Près de ¾ des employeurs sondés (73%) ont mis en place certaines pratiques visant à limiter les “productivity killers” au travail.

- Limiter l’accès à certains sites internet sur les postes de travail (36%)

- Interdire les coups de fil personnels ou l’usage des téléphones personnels au travail (25%)

- Réduire l’utilisation d’internet ou de sa messagerie email sur certains créneaux horaires (22%)

- Prévoir des créneaux précis pour les pauses ou les heures de repas (19%)

- Accepter le télétravail (14%)

- Généraliser les open spaces au lieu des box individuels

- Limiter l’usage des réunions (12%)

- Limiter l’utilisation du haut-parleur sur les « open spaces » (11%)

Trucs et astuces.

Rosemary HAEFNER livre quelques conseils pour éviter de gaspiller inutilement son temps au travail.

1-S’organiser et établir des priorités :
Désencombrez votre espace de travail et établissez un planning clair de votre semaine de travail, de ce qu’il vous faudra pour accomplir vos missions. Qu’avez-vous à rendre au jour le jour ? Combien de temps pour chaque projet, chaque tâche ? Quelles sont les priorités ?

2- Ne repoussez pas vos obligations :
Trouver d’autre choses plus sympas à faire de manière à repousser ceux qui nous tentent moins, nous sommes tous tentés d’agir de la sorte ! Mais cela n’a d’autre résultat que de perdre son temps. Ne tergiversez pas, faite ce qu’il faut faire à bras le corps, ça ne sera que plus vite passé !

3- Eviter la réunionite aigue :
Délaissez la réunion qui va durer plus d’une heure au sujet d’un souci mineur ou d’une initiative qui peut être abordée lors d’une conversation téléphonique concise. Déclinez l’invitation avec tact et suivez l’évolution de ce dossier à distance.

4- Ne mélangez pas temps perso et pro :
Que vous vouliez appeler un ami, profiter d’une vente flash ou poster une photo sur Facebook, faites le pendant votre heure déjeuner ou après le travail. Cela vous évitera de terminer votre journée beaucoup plus tard que prévue.

5- Communiquez avec sagesse et parcimonie :
Evitez les 20 minutes d’écriture de l’email pour votre collègue du bureau d’à côté, décrochez votre téléphone ou allez le voir directement.

6- Limiter les interruptions :
Les coups de fils intempestifs, ou le collègue bavard qui vous raconte son week-end peuvent mettre à mal votre concentration et s’avérer chronophage. Isolez-vous dans une salle de réunion pour finaliser un projet vous permettra d’éviter les distractions à votre poste de travail. Relevez vos emails à intervalles réguliers au lieu de les lire au fur et à mesure de leur arrivée. Envisagez le télétravail occasionnel pour éviter toute distraction.

Données de l'étude :

L'étude a été effectuée en ligne aux USA pour CareerBuilder par la Société HARRIS POLL du 10 février au 4 mars 2014 sur un panel de 2138 responsables de recrutement ou professionnels des RH ainsi que 3 022 salariés à temps plein du secteur privé de toutes tailles d’entreprises et de secteurs d’activité. Tous les sondés étaient majeurs. Les pourcentages de certaines questions sont basés sur un sous-ensemble de la population sondée, sur la base de leurs réponses à certaines questions. Avec des échantillons de probabilité purs de 2 138 et 3 022, on peut dire avec une probabilité de 95 % que les résultats globaux obtenus peuvent contenir des erreurs d'échantillonnage respectives de plus ou moins 2,12 et plus ou moins 1,78 points de pourcentage. L'erreur d'échantillonnage pour les données des sous-échantillons est plus élevée et varie.

 

Image source: Shutterstock

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