Publié par CareerBuilder France le 6 septembre 2016 dans Conseils recruteur, Processus de recrutement, Management RH & Stratégie | Pas de commentaire

Quel est le coût d'un mauvais recrutement ?Plus de la moitié des entreprises des dix premières économies mondiales sont affectées par des erreurs de recrutement selon une étude menée par CareerBuilder.

Une nouvelle étude de CareerBuilder indique que recruter la mauvaise personne peut entraîner de graves conséquences pour les entreprises. Plus de la moitié des employeurs de chacune des dix premières économies au monde ont indiqué qu’une erreur de recrutement (quelqu’un qui s’est avéré ne pas correspondre à sa mission, ou l’a mal remplie) a eu un impact négatif pour leur entreprise, en termes de pertes de revenus, de productivité ou de défis manqués par le collaborateur concerné.

Par exemple, parmi les entreprises ayant rapporté un mauvais recrutement, 27% des employeurs résidant aux USA ont indiqué que le coût d’une seule de erreur s’élevait à 50 000$. Au sein de l’Eurozone, les mauvais recrutements semblent plus onéreux en Allemagne, 29% des employeurs indiquant un coût moyen de 50 000€ ou plus. Au Royaume Uni, 27% des entreprises indiquent qu’une mauvaise embauche coûte plus de 50 000£. Trois employeurs Indiens sur dix (29%) déclarent que le coût moyen d’une mauvaise embauche dépasse les 2 millions de roupies indiennes (37 150$), et près de la moitié des employeurs Chinois interrogés (48%) rapportent des coûts excédant les 300 000CNY (48 734$).

L’enquête mondiale, menée en ligne par Harris Interactive© du 1er au 30 novembre 2012, incluait plus de 6 000 responsables de recrutement et professionnels des ressources humaines dans les pays affichant le produit intérieur brut le plus élevé.

Pourcentage d’employeurs rapportant des erreurs de recrutement

La Russie, le Brésil, la Chine et l’Inde - les quatre marchés accueillant le plus grand nombre d’employeurs prévoyant d’augmenter cette année leurs embauches d’employés à plein temps - sont ceux qui indiquent le plus avoir été affectés l’an dernier par une erreur de recrutement. Toutefois, la majorité des employeurs des dix premiers marchés mondiaux ont rapporté les mêmes expériences.
• Russie : 88 %
• Brésil : 87 %
• Chine 87 %
• Inde : 84 %
• États-Unis : 66 %
• Italie : 66 %
• Royaume-Uni : 62 %
• Japon : 59 %
• Allemagne : 58 %
• France : 53 %

« Une mauvaise décision d’embauche peut avoir de graves conséquences au niveau de toute une organisation », explique Matt Ferguson, CEO de CareerBuilder. « Si vous ajoutez les opportunités de vente manquées, les tensions dans les relations avec les clients ou entre employés, les problèmes juridiques éventuels et les ressources engagées dans le recrutement et la formation des candidats, le coût peut être considérable. Les employeurs prennent plus de temps pour diffuser leurs offres post-récession, car ils évaluent si chaque candidat est réellement le meilleur choix tant pour le poste proposé que pour la culture de l’entreprise.»

Conséquences d’une mauvaise embauche

Les pays de la zone BRIC sont plus enclins à rapporter les différents effets négatifs liés à une erreur de recrutement, alors que les USA citent plus fréquemment l’impact sur le moral des employés et le coût de recrutement et de formation d’un nouveau travailleur. Les pays européens se situent en bas de presque toutes les catégories, ce qui peut en partie être attribué à la baisse des embauches au sein de ces marchés.

Coût de recrutement et de formation d’un nouvel employé

• Brésil : 35 %
• États-Unis : 31 %
• Inde : 31 %
• Chine : 30 %
• Russie : 29 %
• Italie : 23 %
• Royaume-Uni : 22 %
• Allemagne : 15 %
• France : 12 %
• Japon : 11 %

Perte de productivité

• Chine : 57 %
• Russie : 45 %
• Inde : 42 %
• Brésil : 40 %
• États-Unis : 36 %
• Italie : 31 %
• Japon : 28 %
• Allemagne : 25 %
• Royaume-Uni : 23 %
• France : 15 %

Moral des employés affecté de façon négative

• Chine : 37 %
• États-Unis : 32 %
• Allemagne : 31 %
• Japon : 31 %
• Inde : 25 %
• Russie : 24 %
• Brésil : 23 %
• Italie : 23 %
• Royaume-Uni : 22 %
• France : 19 %

Impact négatif sur les relations avec les clients

• Chine : 32 %
• Inde : 25 %
• Russie : 22 %
• Brésil : 21 %
• Italie : 20 %
• États-Unis : 18 %
• Allemagne : 17 %
• France : 17 %
• Royaume-Uni : 16 %
• Japon : 13 %

Ventes réduites

• Chine : 24 %
• Inde : 24 %
• Russie : 22 %
• Japon : 13 %
• Royaume-Uni : 12 %
• France : 11 %
• Brésil : 11 %
• États-Unis : 10 %
• Allemagne : 9 %
• Italie : 9 %

 

Méthodologie de l’enquête

Cette enquête a été menée en ligne aux États-Unis, au Brésil, en Chine, en France, en Allemagne, en Inde, en Italie, au Japon, en Russie et au Royaume-Uni par Harris Interactive©, pour le compte de CareerBuilder, auprès de 400 à 2 611 responsables du recrutement et professionnels des ressources humaines (employés à temps plein, ne travaillant pas en indépendant, hors secteur public) dans chaque pays, entre le 1er et le 30 novembre 2012 (pour certaines questions, les pourcentages reposent sur un sous-ensemble, en fonction de leurs réponses à certaines questions). Avec des échantillons de probabilité pure s’échelonnant entre 400 et 2 611, on peut dire avec une probabilité de 95 % que les résultats généraux ont une marge d’erreur d’échantillonnage variant entre +/- 4,9 et +/- 1,92 points de pourcentage. Les erreurs d’échantillonnage concernant les données issues des sous-échantillons sont plus élevées et varient.

 

Image: © Twinsterphoto - shutterstock.com

Leave a Comment